Palavas-les-Flots est une station balnéaire située à environ 6 km à vol d'hyppocampe au sud du centre de Montpellier, au bord du golfe du Lion et de la
mer Méditerranée. Par la route, le trajet fait environ 10 km. Son territoire émergé est composé de cordons dunaires séparant deux étangs (de l'Arnel à l'ouest et du Méjean à l'est) et la mer.
Elle est limitrophe de Lattes au nord, Pérols au nord-est, Mauguio à l'est, la mer au sud et
Villeneuve-lès-Maguelone à l'ouest.
L'agglomération principale se trouve au débouché du canal qui relie le fleuve côtier Lez à la mer. Elle se prolonge le long de l'avenue Saint-Maurice vers l'est jusqu'à la commune de Mauguio et sa station balnéaire de Carnon. Vers l'ouest, l'étalement a été empêché par un champ de tir militaire, les installations de l'IFREMER et le territoire de Villeneuve-lès-Maguelone qui a déclaré ses plages autorisées au cul nus.
Palavas est sous l'influence du climat méditerranéen pluvieux en automne et sec le reste de l'année.En été il fait chaud mais avec toujours du vent La ville subit par ailleurs le mistral et la tramontane.
Une piste cyclable allant de Lattes à Palavas-les-Flots a été aménagée sur l'ancien trajet du Petit Train. Palavas a deux pistes cyclables qui permettent de créer un accès direct au quartier Près d'arènes de Montpellier d'un côté et a Lattes/Perols (Auchan et Carrefour) et Port Marianne de l'autre. La première est la plus ancienne: elle traverse le pont des 4 Vents et permet de découvrir l'étang de l'Arnel. L'autre piste cyclable récemment construite, utilise la route de l'étang du grec.Elle est la plus utilisé par les touristes qui vienne de Montpellier en Velomag.
La ville est desservie par la ligne 131 de Hérault-Transport qui rejoint Montpellier par Lattes.
D'après le dictionnaire topographique, Palavas, appelé « Les Cabanes de Balestras » dépendait de la commune de Mauguio. Érigée en commune le 29 janvier 1850, elle a formé son territoire avec une partie des terres et des eaux de Mauguio, Pérols, Lattes et Villeneuve. L'étang de Vic prend alors le même nom d'étang de Palavas et ce nom répond à celui de Palus qui vient du Grau qui sert aujourd'hui d'embouchure au
Pavallanum : d'après le dictionnaire des noms de lieux de France de Dauzat et Rostaing (1963), c'est vers 990 que l'on trouve pour la première fois dans les textes, l'appellation « Pavallanum » tandis que « Palus » apparaît en 1140.
L'origine du nom « Pavallanum » est le nom d'une personne « Papilus » (sans doute le propriétaire de ces terres) suivi du suffixe « Anum » (qui appartient à). De même que l'on avait « Frontinanum », le domaine de Frontin, qu donnera Frontignan, on a vers 990 « Papilanium », puis le « P » intervocalique s'affaiblissant en « V », on obtient « Pavillanum ».
Au stade de « Pavalanum », l'assimilation du « I » par les deux « A » qui l'entourent a pu être aussi favorisée par une attirance du mot : « Pavo », « Onis » : « Paon » et « Pava » femelle du paon. En effet, il ne faut pas oublier que l'on élevait et que l'on élève toujours à Maguelone des paons. La queue de ces paons ouverte en éventail était le signe de l'ouverture de la chrétienté dans tout le monde. Ce signe est spécifique et ne se trouve qu'à Maguelone.
La cité s'appelle donc Pavalas jusqu'à ce qu'en 1140, sous l'influence du mot Palús qui signifie "marais" en occitan languedocien, ( venant du
latin palus), se produit une métathèse de consonnes et « Pavalas » devient « Palavas ».
Palvalam : la forme qui correspond au latin « Palus » est « Palvalam ». Le « pays de Papilus » comprendrait alors Palavas et ses alentours.
Palu avium: le marais des oiseaux. Palavas dénommé Palús en 1140 a pu être aussi dénommé dès les origines bien plus anciennes que l'époque latine. C'est l'hypothèse défendue par l'ctuelle municipalité.
En 1850, les pêcheurs, devenus officiellement des Palavasiens, ont acquis une sorte d'indépendance par cette érection en commune. Propriétaires de Palavas, ils vont essayer d'aménager, d'arranger, de structurer leur commune où régnaient jusqu'alors une certaine confusion urbaine. C'est le plan d'alignement de 1859 qui traduira sur le papier le nom de Palavas.
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